Théâtre musical « L’ESPÈCE »
dans le cycle « proférations solitaires »
Texte de Michaël Glück
Mise en scène et interprétation d’Eric Ferrand
le 3 février 2017
Pour « l’Espèce » Eric Ferrand propose une relation privilégiée avec le public, avec une adresse directe et complice, au plus près de l’écriture de l’auteur. Il créé pour cela un environnement sonore propice à la parole, constitué de guitare préparée et d’objets sonores. Un jeu de lumières à Led sculpte un espace passant de la pleine lumière (le « Nous » à l’intime (le « Je »), jouant avec les ombres et l’espace proposé.« l’Espèce » est un spectacle hors normes, entre théâtre et musique, démystifiant la place du comédien, questionnant avec humour et acuité nos relations humaines, sociales : « Nous sommes de l’Espèce, humains, malgré tout. »
Michaël Glück écrit au plus près de l’humain,’humain qui parle, questionne, bouscule, avec la volonté d’être dans le monde, parmi les humains, dans l’urgence de dire. Et derrière une grande douceur –un amour de celui qui dit, une empathie- apparaît une grande violence, celle que la société des humains exerce sur l’être humain, celle des conventions sociales sur l’individu pensant et ressentant. Cette dualité empathie/violence offre l’axe, la direction à la mise en scène, en permettant de jouer sur les contrastes, la dualité, les extrêmes, avec l’exigence de ne jamais oublier en chemin cette urgence, cette joie de dire omniprésentes.
